Archives mensuelles : avril 2013

Soldsie : acheter directement via les commentaires Facebook

Il y aujourd’hui nombre d’applications qui vous proposent de vendre sur Facebook.
Soldsie, une solution apparue il y a quelques mois se singularise par le fait que votre fan Facebook commande le produit que vous lui proposez en utilisant les commentaires.

Soldsie, achat sur Facebook grâce aux commentaires

Soldsie, acheter des articles sur Facebook en commentant

Soldsie et Facebook, un mariage simple et rémunérateur

Créée en 2012 par Arrel Gray et Chris Benett à San Francisco, la société Soldsie propose d’intégrer à votre page Facebook un module qui permet de transformer une photo téléchargée en fiche produit avec les traditionnels attributs stock, transport et promotion.

Simple dans sa mise en place et dans son utilisation, cette application a aussi l’originalité de proposer au visiteur de commander directement par l’intermédiaire du commentaire Facebook qu’il vous laisse. Il lui suffit pour cela d’utiliser le mot-clé « Sold! » (Vendu), le système génère alors un mail de confirmation de commande et de demande de paiement (via Paypal ou carte bancaire).

Avantages d’un système d’achats par commentaire

A mon sens destiné plutôt à des boutiques, petites structures ou auto-entrepreneurs en complément (ou à la place) de leur site de vente, ce système peut également être utilisé par des entreprises pour des ventes événementielles (billetterie, série limitée…).

Le double effet super cool (on l’embrasse) est que votre visiteur se transforme en client et propage l’information du produit acheté et de votre page Facebook à tous ses amis ! La « viralité » potentielle de ce système me semble très intéressante et je serais curieux de le tester. Reste à savoir si ce traitement atypique des commandes n’est pas trop lourd à gérer si le succès est au rendez-vous !

Un modèle économique attractif et prometteur

Leur modèle économique est le Freemium, le service est gratuit jusqu’à 700 $ de transaction puis une commission de 3% de la facture hors-taxes est prélevée.

Coté chiffres, Soldsie annonce avoir atteint le million de dollars de transactions depuis le lancement il y a bientôt un an. Ils ont également réussi récemment une levée de fonds de 1 000 000 $ en quelques semaines, ce qui démontre l’intérêt des investisseurs pour ce nouveau modèle.

Pour découvrir le concept : soldsie.com

Dernière remarque sous la forme d’une question : Soldsie ne contrevient-il pas aux règles de Facebook en utilisant les commentaires pour générer de la vente ? Une question appelant une ou des réponse(s), laissez moi vos commentaires !

Optimiser la balise meta description d’une page

Si vous possédez un site Internet vous avez sûrement entendu parler de la balise meta description.  Comme le terme « balise » ne parlera pas forcément à tout le monde, voici une petite définition issue de Dico du Net :

« Une balise sert à délimiter des ensembles de données contenues dans un document afin de permettre la structuration de ce document à l’aide d’un langage spécialisé (un langage de balisage), selon des normes bien précises. »

Revenons à notre fameuse balise meta description. Positionnée entre les balises <title> et </head> (balise de fin d’en-tête), elle sert à donner une information précise à la fois aux robots des moteurs de recherche et aux internautes sur le contenu de la page référencée. Celle-ci n’entre plus depuis un petit moment dans le positionnement de vos pages dans les principaux moteurs de recherche (PageRank) mais elle est néanmoins très importante et doit être optimisée. Et pourquoi donc du coup ?

Tout simplement car son contenu correspond à ce qui va être affiché dans les résultats des moteurs de recherche juste en dessous du titre de la page. Cette description devra donner envie à l’internaute qui effectue une recherche de visiter votre page et pas celles de vos concurrents affichées en dessous ou au dessus d’elle dans la page de résultats.

La finalité du référencement naturel n’est pas en soi le bon positionnement des pages sur les moteurs de recherche, mais bien de générer le plus de trafic qualifié possible sur votre site. L’enjeu va être de favoriser les clics sur les résultats correspondant à vos pages en rendant votre description attirante. Et, de manière induite, un accroissement du nombre de clics peut entraîner un meilleur PageRank.

 

Voici quelques conseils pour optimiser la rédaction de cette balise si importante :

  • Vérifiez que la description de votre page soit bien en adéquation avec le titre de celle-ci et son contenu. En effet, les moteurs de recherche sanctionnent toute incohérence détectée entre ces éléments qui peut être considérée comme du spam.
  • Le contenu doit être court et percutant avec un maximum de 156 caractères espaces inclus, au delà celui-ci sera tronqué. N’hésitez pas à utiliser des chiffres et des diminutifs qui permettront de raccourcir son contenu et le rendre plus impactant.
  • Rédigez la balise en ayant en tête de développer le titre et de résumer le contenu de la page.
  • Rédigez des phrases avec des verbes et non une liste de mots clés sous peine que la page soit considérée comme du spam.
  • Comme dans un e-mailing ou sur une landing page, adressez-vous directement à l’internaute avec un « Call to Action« , message incitatif poussant celui-ci à agir comme par exemple « Découvrez… », « Visitez… », etc.
  • Mettez en avant vos avantages concurrentiels.
  • Reprenez un ou deux des principaux mots clés de votre page. En effet, Google affiche en gras dans les résultats de recherche les mots clés qui ont été saisis par l’internaute ce qui va favoriser les clics.
  • Evitez de copier-coller du contenu qui est présent sur la page en question.
  • Rédigez une description pour chaque page du site.

Si le contenu de la balise meta description n’est pas jugé par Google suffisamment descriptif du contenu de la page ou bien de mauvaise qualité, celui-ci affichera à la place un extrait du texte présent sur la page.

 

Un petit exemple

Pour illustrer ces conseils, je vous propose de prendre un cas concret, celui de la page « Bons Plans Restaurant » de Groupon qui me semble être un bon exemple de balise meta optimisée. La balise meta est : <meta name= »description » content= »Retrouvez les Offres Restaurant et économisez jusqu&#39;à 70%. Testez les meilleurs Restaurants avec les Promos et explorez votre ville autrement sur Groupon.fr« >

Voici donc ce qui s’affiche comme premier résultat en référencement naturel sur Google pour les mots clés « bons plans restaurant » :

Exemple de résultat de recherche Google

 

 

 

En conclusion, si vous ne devez retenir qu’une chose : mettez dans cette balise des informations pertinentes et incitatives qui permettent à l’internaute de voir en un coup d’œil si ce qu’il recherche est présent sur votre page et lui donnent envie d’aller y faire un tour.

 

La folie des beauty boxs (attention femme superficielle inside)

Je m’en viens vous parler du phénomène des « beauty boxs » et vous faire partager mon expérience en la matière. Attention, nous n’allons pas parler de freebox ou encore de livebox mais de « beauty boxs », et autres boites vendues par abonnement.

Le concept des « beauty boxs » a explosé en 2011 et 2012. Pour un abonnement mensuel compris entre 15 et 20€, les abonnés reçoivent entre 4 et 6 produits cosmétiques le plus souvent de taille voyage (100 ml max) et parfois de taille réelle (« full size »). La composition de la box n’est pas révélée avant l’envoi afin que la découverte soit totale. Enfin ça, c’est la théorie, n’oublions pas que les blogs beauté sont désormais aussi nombreux que les numéros présents dans le bottin donc il est très facile de connaître le contenu de la boîte avant de l’avoir reçue.

 

J’ai succombé à cette (douce) folie des « beauty boxs » en janvier 2012. N’arrivant pas à me décider sur laquelle choisir (tiens, tiens, ne serais-je pas une femme ?), j’ai fait le choix de ne pas choisir (oui, je suis vraiment une femme) ! Je me suis donc abonnée aux trois boxs leaders du marché à cette période, autrement dit « GlossyBox« , « JolieBox » et « MyLittleBox« . Je recevais donc 3 boîtes par mois.

GlossyBox  JolieBox My Little Box

Ce qui m’a séduite :

  • Recevoir des produits de grandes marques mais également découvrir de nouvelles marques.
  • Tester des produits en avant-première ou juste à leur sortie.
  • Essayer des produits que je n’aurais pas achetés spontanément dans le commerce. Les boxs permettent d’éviter d’acheter des produits de grande taille dont on ne sait pas forcément s’ils vont nous convenir.
  • Le côté « c’est Noël tous les mois dans ma boîte aux lettres » !

Ce qui m’a lassé :

  • Les différences importantes entre les boîtes reçues par les abonnés.
  • Les produits qui ne me convenaient pas.
  • Les problèmes de livraison et les SAV plus ou moins compétents.
  • Les produits qui s’accumulent dans ma salle de bain. Et oui, je n’ai qu’un seul visage et qu’un seul corps (jusqu’à preuve du contraire), donc impossible de terminer les produits reçus en un mois.

Aujourd’hui, je n’ai conservé qu’une seule box (si, si, je vous assure, je le vis plutôt bien) « Ma Boite à Beauté » qui propose désormais une box tous les 2 mois au prix de 32€ : moins de livraisons mais plus de produits. La force de cette boîte : la présence fréquente de produits en format « full size » mais également de produits bio ou de marques peu connues. Une vraie découverte.

Ma Boîte à Beauté

Bon je suis également abonnée à la Gastronomiz et pourquoi pas à la Woufbox et pourquoi pas à la ….

Et vous ? Avez-vous succombé à cette folie ? Depuis quand ? Quel est votre avis sur les « beauty boxs » ? Cette folie a-t-elle laissé place à une certaine lassitude ? On veut tout savoir !

Les mots clés les plus chers sur Google Adwords

Tout utilisateur de Google Adwords vous le dira : les mots clés sont toujours trop chers. Voici une information récréative pour nous consoler : le top 20 anglais des mots clés les plus chers en SEA (Search Engine Advertising).

20 mots les plus chers dans Google Adwords

Infographie sur les 20 mots clés les plus chers sur Google Adwords en 2012

Google Adwords, mots clés et SEA

Petit rappel rapide : ce dont je parle ici est lié au domaine du SEA, la publicité en ligne pour simplifier, et plus précisément celle proposée par Google sur son service Adwords.

Une page de résultats Google

Exemple de page de résultats Google

Google Adwords permet d’acheter des séquences de mots-clés qui, lorsqu’ils sont saisis par un internaute dans le moteur de recherche, déclenchent l’affichage d’annonces publicitaires (surlignées en jaune dans l’exemple ci-dessus) en tête et à gauche des résultats de recherche naturels. Si l’internaute clique sur l’un de ces liens, l’annonceur est débité du montant prévu.

La valeur d’achat de ces mots-clés dépend grossièrement de 2 facteurs :

  • la concurrence des autres annonceurs qui désirent être présents sur les mêmes occurrences
  • la qualité de vos annonces, qualité déterminée par le contenu, celui de la page ciblée et l’adéquation de l’ensemble avec les mot-clés choisis

Si de nombreux mots-clés ont une valeur comprises entre quelques dizaines de centimes et quelques Euros, certains domaines atteignent, comme nous allons le voir, des sommets. Et lorsque l’on sait que le coût est celui du clic, pas de la conversion, les coûts d’acquisition client peuvent parfois s’envoler.

Les 20 mots clés les plus chers sur Google Adwords

Le site WordStream a publié il y a quelques temps une infographie listant les vingt mots clés anglais les plus concurrencés et donc les plus chers chez Google Adwords. Voici la liste des 10 premiers  :

  1. Insurance (Assurance) 54,91 $
  2. Gaz, Electricity 54,62 $
  3. Attorney (Avocat) 47,07 $
  4. Mortgage (Prêt immobiliers ou hypothécaires) 47,12 $
  5. Claim (plainte, réclamation) 45,51 $
  6. Loans (Prêts) 44,28 $
  7. Lawyer (Juriste, Avocat) 42,51 $
  8. Conference call (Conférence téléphonique) 42,05$
  9. Recovery (recouvrement) 42,03 €
  10. Donate (Faire un don, contribution) 42,02$

Et les mots clés francophones les plus chers ? 

Je n’ai pas de liste avec classement fiable à vous fournir, mais je peux vous donner quelques tendances connues. Globalement les mots clés les plus chers sur Google Adwords France tournent autour de l’assurance, de la mutuelle et du crédit. Les prix les plus chers s’échelonnent entre 8 et 13€.
Mais il existe une catégorie de mots pour laquelle le CPC (coût par clic) est à la fois variable et complètement fou : les métiers liés aux « services d’urgence » tels que les serruriers ou les plombiers. Les prix peuvent aller jusqu’à 50 à 55 € pour « serrurier paris » ou pour « plombier paris« . Même en imaginant un taux de conversion fantastique de 25% à 50%, certains coûts d’acquisition client peuvent donc dépasser les 200 € ! Peut-être un début d’explication pour nos « amis de la capitale » du coût exorbitant de ces interventions.

Et nos mots-clés régionaux me demanderez vous… Et bien, pour les mêmes professions, les coûts maximum constatés sont d’environ 13 € pour Toulouse , de 1,40 € pour Albi et même de 0,70 € pour Tarbes. Devons-nous en déduire que nous perdons moins nos clés ou que nos fuites sont plus petites ? Ou encore que nos artisans sont plus raisonnables ? Il y a certainement un peu de tout cela…

Création d’un site – Cartographie de l’arborescence

Cartographie – On se promène ou on fabrique un site ?

A la question (apparemment tintée d’une pointe d’humour) posée dans ce titre évocateur, je répondrai avec beaucoup plus de sérieux que l’on fait les deux.

Et bien oui l’intérêt de cartographier son site, avant de se lancer plus loin, est double (ainsi que la tâche). Il s’agira bien évidemment, suite à l’étape de réflexion initiale relative aux idées et thématiques que l’on souhaite promouvoir au travers de son site, de classer ces dernières et de les organiser entre elles. Mais au delà de ce travail, il s’agira aussi (et surtout) de mettre en place et de visualiser les « chemins » de navigation à venir entre ces items, et donc d’identifier les liaisons entre vos pages.

Et oui, on va donc bien se promener ! Et il est fort possible que la balade soit longue.

Allez ,on organise…

Normalement, vous avez dû, au tout début de votre projet, identifier vos différentes rubriques. On commencera donc par les hiérarchiser, les regrouper, et les organiser.

A ce niveau pas de secret ni de complexification : un seul outil le papier-crayon ! (oui vous pouvez quand même utiliser votre ordinateur et son éditeur de texte ou de diapo !!!). On commence donc par définir des niveaux de hiérarchie selon l’importance des rubriques, en commençant par la page d’accueil qui représentera automatiquement le niveau 1. Ensuite, mon conseil est de se limiter à 2 niveaux supplémentaires relatifs aux rubriques principales et aux sous-rubriques. A considérer que les rubriques principales présenteront un contenu simple, épuré et immédiatement clair pour l’internaute, le détail étant plutôt réservé aux sous-rubriques.  Une fois faite cette organisation, il n’ y a plus qu’à représenter les rubriques ainsi définies (niveaux 1, 2 et 3) sous la forme d’une arborescence à plat.

Ca peut donner un truc dans le genre :

 

Cartographie site internet

Cartographie site internet

Et maintenant, on relie…

Ben oui, parce mon cher petit internaute sagement en train de lire ma fiche produit n°5, et à ma grande joie, désireux d’en effectuer l’achat, il ne faudrait pas qu’il doive remonter l’arborescence jusqu’à la page d’accueil pour rejoindre celle des contacts (ou autre formulaire d’achat dans cet exemple). C’est qu’il ne faudrait pas le punir par une balade trop longue, mon cher internaute ! N’oubliez jamais votre objectif de conversion, et donc le tunnel efficace permettant d’atteindre cet objectif. En bref, imaginez vous en train de vous « balader » sur le site, et élaborez de « belles pistes » en accord avec votre objectif de conversion.

Ça donnerait donc un truc dans le genre :

Liaisons entre les rubriques

Liaisons entre les rubriques

 

On vient donc tout simplement de formaliser le menu de notre futur site, et les liaisons entre les pages de ce dernier.

A noter qu’une autre méthodologie peut être appliquée à ce niveau, selon la complexité et le nombre de « chemins » que vous voulez mettre en place. Il s’agira ici de représenter horizontalement sur une ligne dédiée chaque chemin correspondant à un process menant aux objectifs prévus.

Pour exemple, le schéma ci-dessous :

Cartographie Process

Représentation linéaire process de navigation

 

Si votre projet s’avère bien imposant et/ou complexe, et que donc notre célèbre feuille de papier ou informatique s’avère limitée, n’hésitez pas à vous tourner vers des applications de « mindmapping » vous permettant d’éditer de jolies cartes heuristiques, que vous trouverez facilement sur le net; pour en citer quelques uns à la volée: FresMind, Mindjet ou Xmind.

Cette étape primordiale enfin validée, il sera temps de réfléchir à la structure interne du site et passer ainsi à l’étape de la représentation des pages ou wireframing.

En espérant en avoir aidé certains dans leurs démarches, n’hésitez pas à laisser vos commentaires et indiquer d’autres méthodologies.

Allez à vos stylos ! Cartographiez et commentez !