Le drive to store : outils, enjeux et limites.
Photo DR LSA
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Une communauté digitale est un groupe de personnes qui communiquent, échangent, débattent par l’intermédiaire d’e-mail et d’internet notamment sur des forums, des réseaux sociaux, de blogs… autour d’un même sujet en commun.
Certaines communautés sont purement virtuelles et d’autres se prolongent également dans la réalité.
Dans une communauté virtuelle on observe généralement une évolution de rôle :
1- On commence par être observateur: l’individu est nouveau sur le groupe
2- On devient ensuite novice en commençant à participer aux échanges
3- Avec l’expérience on devient habitué, on créait de l’activité au sein de la communauté
4- Certains deviendront leader
5- On finit par être senior et on se désintéresse peu à peu à la communauté
Les communautés se bâtissent autour d’un centre d’intérêt commun qui peuvent être divers et variés. C’est notamment le cas des marques qui peuvent rassembler un groupe de personnes aimant la marque, achetant ses produits ou partageant ses valeurs. C’est le cas par exemple de Leroy Merlin, Sephora, Starbuck …
Lors de la création de votre communauté de marque :
Communiquer : Grâce au digital vous pouvez rapidement et à moindre coût communiquer sur votre marque, ses valeurs, ses produits et services … Cela vous permettra également d’être connu d’un public très large et donc d’accroître vos clients potentiels.
La fidélisation : La communauté en ligne peut être un bon outil de fidélisation. Vous pouvez grâce à des publications, des informations sur des newsletters ou votre site web remercier votre clientèle, lui faire part de promotions, d’événements ou encore de jeux concours.
Communication de vos clients : Le digital facilite la prise de parole de vos clients. En effet, ils peuvent vous poser des questions, vous donner leurs avis, vous faire part de leurs mécontentements… Tout cela permettant de mieux comprendre les attentes de vos cibles, et d’améliorer vos produits et services.
C’est également grâce à leurs avis en ligne sur tripadvisor ou google my business que vous gagnerez en notoriété.
Être une référence : Une communauté active vous permettra de devenir une référence et d’avoir une légitimité certaine sur votre secteur. Communiquer sur vos produits et services, vos méthodes, vos valeurs, vos avancées… permettront à votre entreprise d’avoir une forte légitimité sur un secteur.
Vous défendre: Une communauté active peut vous défendre en cas de crise. En effet, un commentaire peu élogieux ou négatif, peut se voir attaquer par les membres de la communauté qui vont défendre la marque sans que vous ayez eu besoin d’agir.
Développer des partenariats : Vous allez pouvoir facilement développer des partenariats avec d’autres marques ou même des influenceurs sur votre communauté.
Faciliter le recrutement : Rien de tel qu’une publication d’une offre d’emploi pour susciter l’intérêt et obtenir un maximum de réponse à votre annonce. Les avantages sont que les membres de votre communauté connaissent vos produits, vos valeurs et votre entreprise.
Une communauté dynamique est donc un véritable outil pour votre entreprise. Elle est un outil essentiel pour votre communication mais pas seulement, bien gérée à vous donnera votre légitimité et vous aidera à progresser.
N’oubliez pas que votre communauté attend de l’interaction et du partage sur des sujets qui l’intéressent. Il ne faut pas seulement communiquer en top down mais interagir avec les membres.
Attention, une communauté demande beaucoup d’investissement et des crises peuvent également survenir à tout moment, à vous d’être préparé et attentif !
Félicitation, tu as été retenu pour une formation qui te plait dans une école qui te correspond. Tu as choisi de suivre ce cursus en alternance, en effet c’est une technique d’apprentissage très intéressante, qui séduit de plus en plus d’étudiants.
Cependant, il te reste à trouver l’entreprise. C’est peut-être l’étape la plus difficile.
Comment faire ? Par quoi commencer ? Que faut-il préparer ? Tu te poses sûrement beaucoup de questions… Ne t’inquiète pas, nous sommes là pour t’aider à la trouver !
Voici tous nos conseils pour trouver l’alternance de tes rêves !
(Ceci est un partage d’expérience ! 😉 )
Je te conseille de commencer tes démarches environ 6 mois avant ta rentrée. Pour une rentrée en septembre, tu peux commencer tes recherches en février.
Trop tôt, les entreprises n’ont pas défini leur stratégie RH et publié leur offre d’alternance. Ta candidature sera donc trop précoce.
Trop tard, tu prends des risques, il te restera un choix limité d’entreprises. Les offres les plus intéressantes ne seront plus disponibles. Puis si tu peux t’éviter le stress lié à une recherche de dernière minute, c’est bien mieux !
Avant toute chose, il faut apprendre à te vendre et donc préparer tes documents de vente : CV et lettre de motivation ! Ces deux documents sont très importants puisqu’ils vont donner envie au recruteur de te rencontrer !
A ce stade-là de ta scolarité, généralement, tu n’as pas beaucoup d’expérience : quelques jobs d’été, des stages à courte durée, du babysitting …
Malgré tout, il faut réussir à faire ressortir les compétences acquises lors de ses mini-expériences et les lier à ta formation et aux missions que tu souhaites réaliser en alternance.
Tu n’as pas beaucoup d’expérience et tu as comblé ton manque d’expérience sur ton CV avec tes formations ? Tu as acquis certes beaucoup de connaissances à l’école … mais rappelle-toi tous les travaux de groupe et les projets que tu as réalisé, finalement tu as développé des compétences ! Mets-les en avant, liste les projets intéressants que tu as effectué, montre les résultats que tu as obtenu !
Le CV se décline aujourd’hui en plusieurs supports :
N’oublie pas de travailler aussi ta page LinkedIn ! 80% des employeurs regardent la page LinkedIn d’un candidat avant de le recruter.
Dernier conseil : ne te sur-vend pas, rien ne sert de mentir, reste fidèle à toi-même ! (le mensonge ne te rendra pas service)
Utile de rappeler qu’une lettre de motivation doit être personnalisé, n’est-ce pas ? 😉
Prépare la version type de ta lettre de motivation et met la en forme.
To do :
La personnalisation est la clé, tu dois séduire l’entreprise. Pour la séduire, tu dois montrer que tu t’es informé et que tu l’as connais parfaitement !
Tu l’as bien compris, tu ne pourras pas créer 100 lettres de motivation personnalisées. Il va falloir faire des choix et choisir les entreprises qui te plaisent réellement. RDV à l’étape suivante 😉 .
Maintenant que tes documents sont prêts, que tu as un CV à ton image et une lettre de motivation béton, tu peux enfin commencer ta recherche d’entreprise.
Tu t’y ai pris à l’avance, tu as le temps, tu peux donc être gourmand et chercher l’entreprise de tes rêves.
As-tu un secteur d’activité qui te plait ? (Cosmétiques, automobile, viticulture…) Une structure d’entreprise dans laquelle tu penses mieux t’épanouir ? (Grand groupe, PME, startup). Où souhaites tu-travailler ? Mais surtout quelles missions t’intéressent ?
Je souhaite travailler :
Cible, dans un premier temps, les entreprises qui correspondent à ce que tu veux faire. Applique-toi dans ta candidature pour mettre toutes les chances de ton côté. L’entreprise va sentir ton intérêt et tu auras beaucoup plus de chance de décrocher un entretien !
Tu peux les trouver dans des sites d’offre, comme Indeed, Monster, StepStone, L’Étudiant…. C’est en général le premier réflexe de monsieur tout le monde.
Sois pro-actif :
Créer une relation one-to-one avec l’entreprise. Il est hors de question de relever les e-mails de chaque entreprise et d’envoyer un message unique de masse à toutes les adresses mail que tu as relevé. Tu vas certes gagner du temps mais tu auras zéro résultat !
Un envoi = une entreprise = un message unique
Et n’oublie pas de joindre à ta candidature tes supports personnalisés !
Tu as envoyé ta candidature … mais tu n’as pas reçu de réponse. C’est ce qui arrive dans la majorité des cas malheureusement. Ne te décourage pas, il faut que tu les relance pour montrer encore plus ta motivation !
Relance les entreprises que tu as contacté :
Bien évidemment, laisse une période entre chaque phase.
Par exemple, les étapes 1 et 2 peuvent avoir lieu en même temps. Attends ensuite deux semaines pour relancer par email et deux autres semaines pour relancer par appel.
Conseil : crée-toi un tableau Excel de suivi pour ne pas te perdre. 😉 Il te permettra de gérer ton temps et de ne pas te perdre dans tes candidatures. Un exemple de tableau de suivi de candidatures
La motivation est la clé, l’entreprise doit se sentir flatter. Si les périodes sont respectés, l’entreprise ne va pas se sentir harcelé mais comprendra que tu es réellement motivé !
C’est un travail long certes mais efficace, et qui va beaucoup t’apporter. Pas seulement pour trouver une entreprise qui va financer ta formation, mais une entreprise qui va t’accompagner, te former, et t’ouvrir les portes du marché du travail. Cette alternance sera un tremplin pour un emploi plus tard.
Tu as maintenant toutes les clés en main pour trouver une entreprise en alternance.
Si tu as des questions, n’hésite pas à nous les poser.
Partage ton expérience en commentaire ! Tiens-nous au courant de ta recherche d’alternance surtout, ça nous intéresse.
Bon courage !
Laïdia 🙂
Google est aujourd’hui le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde. Sur une recherche Google, 70% des internautes ignorent les liens payants. Travailler son référencement naturel est donc primordial pour augmenter son PageRank et son taux d’acquisition.
Parmi les techniques SEO utilisées jusqu’à aujourd’hui, on retrouve l’insertion abusives de mots-clés dans le corps du site. Cette dernière était autrefois redoutablement efficace. Elle est aujourd’hui de moins en moins utilisée car les comportements des utilisateurs changent et Google s’y adapte.
Pour conserver ou optimiser son PageRank, il va donc falloir adapter son site à ces changements.
1.1 Le RankBrain
Google annonce régulièrement des nouveaux algorithmes ou des mises à jour. C’est en avril 2015 qu’il annonce la sortie du RankBrain, basé sur l’intelligence artificielle. Le RankBrain est un algorithme de pertinence qui permet à Google d’estimer quels sont les résultats les plus pertinents pour une nouvelle requête. Son objectif est de comprendre le sens des mots. Selon les déclarations de Greg Corrado, le RankBrain serait devenu le 3ième critère SEO le plus important dans le classement des résultats dans la SERP Google.
1.2 La position zéro
En 2016, Google mis en place la position zéro. La position zéro est une réponse « premium » pour l’internaute, qui s’affiche au-dessus du premier lien sponsorisé ou de la première position naturelle. Elle peut prendre la forme d’un paragraphe, d’une liste ou d’un tableau.
1.3 La recherche vocale
En 2018, sur les 3,3 milliards de requêtes effectuées quotidiennement dans le monde, 1 sur 5 l’a été vocalement (Siecledigital, 2018). En 2020, 50% des requêtes seront vocales (Etude comscore, 2016). 24% des consommateurs indiquent qu’ils privilégient l’assistance vocale par rapport à la recherche en ligne (Capgemini, 2018). Cette tendance s’explique par la volonté de tous à obtenir une information rapidement. Une personne peut prononcer en moyenne 150 mots à la minute, alors que la plupart ne peuvent taper qu’un peu moins de 40 mots en une minute (Imagecréation, 2018). Aujourd’hui, nous « parlons » nos requêtes. Cette évolution permet l’allongement des requêtes et l’accès au format « question ».
2.1 Le SXO, qu’est ce que c’est ?
Le SXO, Search Expérience Optimization, est le successeur du SEO. Il permet de prendre plus en compte la qualité de l’expérience de l’utilisateur en phase de recherche d’information et de navigation sur le site.
Mettre en place une stratégie SXO permet de rester présent sur la SERP, d’attirer des internautes qualifiés, puis de les faire convertir sur le site. Tout cela en évitant le phénomène de pogosticking.
2.2 Comment anticiper cette évolution ?
Anticiper cette évolution et mettre en place une stratégie SXO dès aujourd’hui est primordiale. En effet, la recherche vocale et la position zéro représentent un risque pour les retardataires. Elles offrent une réponse précise et rapide à l’internaute, qui ne va pas poursuivre ses recherches en cliquant sur d’autres liens sur la SERP. Seul la « meilleure » réponse, en première position, est transmise à l’individu. Voici les points principaux à travailler :
Aujourd’hui, il ne suffit plus d’attirer des internautes sur notre site. Il faut attirer des internautes qualifiés et les pousser à convertir sur le site en leur offrant une expérience utilisateur satisfaisante.
L’Internet des objets (Internet of Things) est la connexion entre des appareils de tous les jours (voiture, lumière, réfrigérateur, etc.) à un device informatique. Des données sont alors échangées entre les deux éléments, permettant aux entreprises d’avoir une idée beaucoup plus précise de l’utilisation de leur produit.
L’utilisation de l’IoT peut être applicable à de nombreux domaines tels que l’e-santé, la domotique, etc.
Un exemple connu de tous qui illustre l’utilisation de l’IoT est les bornes de satisfaction présentes dans les magasins ou enseignes de grande surface. Elle donne la possibilité aux consommateurs de s’exprimer sur leur ressenti et permet aux entreprises de pouvoir avoir un feed-back et de mettre en place des améliorations dans ce sens.
Grâce à la récolte massive de données (big data), les entreprises peuvent désormais analyser le comportement de leurs consommateurs pour affiner de manière beaucoup plus précise leurs futurs produits ou leurs campagnes de communication par exemple. L’objectif étant de se rapprocher au maximum du besoin réel du consommateur et d’y répondre.
Vous l’avez compris, l’IoT est en train de révolutionner la manière de penser une campagne marketing mais également tout ce qui englobe la commercialisation d’un produit.
De plus en plus, les entreprises revoient leur manière d’agir en mettant le consommateur au centre de toutes les réflexions. Avec cette nouvelle révolution, il semble judicieux de mettre le consommateur et l’IoT au centre de tout pour anticiper et organiser au mieux son utilisation.
L’IoT va vous permettre de communiquer le bon message (personnalisation), au bon moment (besoin) à la bonne personne (device). Imaginons qu’à partir des données collectées via votre téléphone et en passant à côté d’une balise d’un magasin, vous puissiez être directement targetté par une publicité en accord avec le magasin. Par exemple, en passant à côté d’une salle de sport vous recevriez une pub d’une marque de vêtement sportif.
Au fur et à mesure du temps, la fonction des agences de communication va changer. Elles vont devenir un prestataire technique et spécialisé dans l’IoT. Grâce à cette innovation et les mutations qu’elle va engendrer, de nombreuses agences vont subir une transformation les rendant plus techniques et expertes dans ce domaine. Leur but se rapprochera de plus en plus vers l’analyse de données, la création de reporting, la création d’outil ou de plate-forme d’analyse de donnée, etc. Ces nouveaux KPI gérés et analysés directement par l’agence, permettra d’inclure ces résultats dans leur analyse complète et globale de votre entreprise et de vous faire de nombreuses préconisations.
Les objets connectés apportent une telle masse d’informations, quant à leur utilisation, que le mot « big data » ne conviendrait pas. Il est donc essentiel qu’un temps d’analyse et de traitement de ces données soit alloué.
Analyser les données permet d’établir un profil, un personna, précis de votre client et donc d’anticiper son futur besoin.
La masse d’informations peut être très importante ce qui pourrait entrainer une perte de leur compréhension (infobésité). Dans ce cas-là, pas de panique. Mettez-vous à la place du consommateur pour essayer de comprendre pourquoi il a fait telle ou telle action, cela vous permettra de mieux comprendre comment interpréter les chiffres et en tirer de meilleures actions.
Un des buts de l’utilisation de l’IoT est la récolte et l’analyse de données par l’entreprise. Toutes ces informations collectées vont être sous votre responsabilité. Il est donc essentiel de veiller à la sécurisation de ces données pour qu’elles ne fuitent pas.
Dans le futur, une surveillance accrue de la confidentialité et de la sécurisation des données est à anticiper. De futures réglementations et lois pourraient émerger au fil du temps dans le but de protéger les données des consommateurs.
L’IoT va vous permettre :
Les données créées par l’IoT sont considérables et vont faire évoluer le marketing d’aujourd’hui ainsi que les modes de consommations. Etes-vous prêt ?
De part vos études et de vos stages, vous disposez déjà d’une base de connaissances et de compétences pour démarrer votre vie professionnelle. Toutefois, pour bien débuter une carrière de consultant en cabinet de conseil, vous allez constater qu’il faudra acquérir des savoir-faire complémentaires et développer un savoir-être.
Le conseil est sans doute l’un des domaines qui permet de découvrir une grande diversité de fonctions, de secteurs d’activité et d’entreprises en peu de temps. Un consultant passe d’une mission à l’autre, d’un client à un autre, et même d’une équipe à une autre au sein d’un même cabinet ! Il faudra vous adapter rapidement pour maîtriser les problématiques de chaque client.
Allez à la rencontre des collaborateurs de votre client afin de comprendre leurs métiers et leurs difficultés. Le consultant doit entrer rapidement en action, connaître le fonctionnement de l’entreprise depuis l’intérieur permettra d’assimiler les codes et problématiques en lien avec la mission donnée.
L’efficacité est de mise dans un cabinet de conseil. Vous devez produire des livrables, vous avez une durée de mission à respecter. Donc vous serez amené à utiliser de nombreux outils de travail de façon avancée : les fonctions avancées d’Excel, VBA, toutes les possibilités offertes par PowerPoint… Vous allez perfectionner vos présentations avec ces outils et apprendrez à résumer la situation et vos recommandations de façon claire et pertinente.
Voici quelques outils indispensables pour un consultant junior :
Oui vous avez appris l’anglais à l’école… Mais cela ne suffira pas ! Vous vous en rendrez vite compte en entendant parler de ”Bench ou benchmark”, “d’être staffé”, “CDC” (c’est-à-dire de Cahier des chares) ou encore “brown paper”. Dans les cabinets de consulting*, on adore les anglicismes et les acronymes. Rassurez-vous, ils emploient une vingtaine de termes que vous intégrez vite.
En évoluant aux côtés des consultants sénior et des managers des entreprises clientes, vous aurez l’occasion de voir des cadres expérimentés travailler. N’hésitez pas à assimiler leurs méthodes de travail, à intégrer leurs techniques. Et vous deviendrez en quelques mois un expert du problem solving !
*source d’après une expérience au sein du cabinet de conseil willing
A lire également sur ce blog : « Comment prospecter sur les réseaux sociaux professionnels« .
Linkedin est un réseau social professionnel et il regroupe aujourd’hui près de 610 millions de membres dans le monde.
La vraie question à se poser c’est pourquoi se lancer ? Vous devez au péalable définir la ou les principales raisons qui vous poussent à cette création afin d’identifier l’investissement à faire.
Il peut y avoir plusieurs raisons : renforcer le notoriété de la marque, rassembler les collaborateurs sous un nom unique de société, annoncer les dernières nouvelles concernant votre société, votre organisation, vos produits, vos services, mettre en avant votre expertise, mettre en avant votre culture d’entreprise, votre marque employeur et recruter de potentiels collaborateurs …
Vous êtes prêts ? Allons-y !
Si vous n’avez pas encore de page entreprise, vous devez la créer. Pour cela et pour ensuite pouvoir administrer correctement votre page entreprise vous devez respecter certains conditions :
Votre page Linkedin personnelle est créée correctement ? Alors vous pouvez passer à l’étape suivante.
Tout d’abord cliquez en haut à droite de votre page d’accueil sur l’icône Produits
Puis cliquez sur l’icone +Créer une page entreprise
Les rubriques à compléter sont :
Vous pouvez visualiser un aperçu de votre page en création sur la partie droite.
Il vous suffit ensuite d’optimiser votre page entreprise Linkedin en complétant :
Il faut que vous soyez connecté aux personnes que vous souhaitez désigner comme administrateur. Tapez les premières lettres du prénom ou du nom, Linkedin vous suggérera des personnes parmi vos contacts. Choisissez des personnes en qui vous avez confiance. Pensez également à spécifier par écrit à ces administrateurs une note indiquant la procédure à suivre au cas où ils quitteraient l’entreprise. La gestion des identifiants et des accès est une préoccupation importante, n’oubliez pas cette étape.
Les collaborateurs font partie de vos meilleurs atouts. Ils vont vous permettre d’attirer de nouveaux followers sur votre page. Pensez à indiquer à chaque collaborateur l’existence de votre page entreprise et incitez les à partager vos contenus de manière régulière.
Pensez à publier régulièrement du contenu de qualité. Publier du contenu pertinent est une des clés pour faire vivre et optimiser votre page entreprise Linkedin. Mais attention à ne pas trop publier non plus, avec pour unique objectif de faire du volume avec des contenus peu qualitatifs.
Lors des publlicaitons sur votre page, vous pouvez cliquer sur Audience ciblée dans le menu déroulant afin d’avoir accès à différents paramètres : la langue, la zone géographique, la fonction, le diplôme obtenu … Linkedin vous indique votre audience ciblée. Il faut cependant avoir une audience cible de 300 personnes minimum pour avoir accès à cette fonction.
Analyser ses résultats sur les réseaux sociaux est important. Vous pouvez retrouverer dans l’onglet Statistiques la performance de vos actions : Visiteurs (nombre de vues de la page et données démographiques des visiteurs), Nouvelles (informations concernant la portée, les interactions, les clics, l’engagement des publications et les abonnés acquis), Abonnés (nombre total d’abonnés, les données démographiques, l’évolution du nombre d’abonnés, la comparaison avec des sites concurrents, et la différence entre organique et publicité).
Vous voilà prêts, sautez le pas en créant votre page Linkedin entreprise.
Consulter les avis des autres clients via Internet est devenue une étape presque incontournable chez le consommateur dans son parcours d’achat. Au travers des réseaux sociaux, forums et sites d’avis, Internet est un média sur lequel se joue la réputation des entreprises et par ricochet leurs ventes.
Mais au-delà de la e-réputation, d’autres enjeux se jouent autour des avis clients, à condition de bien les exploiter. Les recommandations et témoignages clients sur le web sont désormais un levier du marketing digital à part entière, autour duquel un véritable business s’est développé.
A l’ère du « prosumer » et du « smart shopper », les consommateurs ont pris l’habitude de se renseigner auprès des internautes à propos d’une entreprise, un produit ou un service avant de passer à l’acte d’achat. Ainsi, selon une étude Ifop réalisée en 2016, 80 % des consommateurs se renseignent sur Internet avant d’acheter. 88% des individus consultent des avis avant de réaliser un achat en ligne et 73% avant un achat en magasin.
Mieux encore, les consommateurs dépenseraient 31% en plus chez une entreprise dont la note est « excellente » selon le magazine Forbes.
Pour le Journal du Net, 95% des internautes qui émettent des avis négatifs deviennent des clients fidèles lorsqu’ils obtiennent un retour rapide et adapté.
Les avis sur le web ont aussi une influence sur l’efficacité des campagnes offline (TV, presse ou prospectus), puisque plus de 85% des individus voulant en savoir plus, après avoir été exposés à un message publicitaire offline, le feront via Internet.
On constate donc qu’en ces temps où le rapport de force entre le producteur et le consommateur tend à s’inverser et où les techniques de promotion traditionnelles perdent en efficacité, les avis clients s’imposent comme une nouvelle arme pour les responsables marketing à tous les stades de leur relation avec le consommateur : acquisition, conversion et fidélisation.
On s’en doute, tel le bon vieux bouche-à-oreille, avoir de bons avis à propos de son entreprise, de ses produits ou services, permettra de séduire de nouveaux consommateurs en quête d’une expérience client la plus satisfaisante possible. Ils les rassureront sur la qualité de l’offre et, grâce à l’expérience des autres utilisateurs, la rendra plus tangible.
Mais ce n’est pas tout, en exploitant bien ses avis clients ceux-ci vont venir renforcer l’action d’autres leviers du marketing digital.
Intégrer les avis clients à son site internet viendra naturellement apporter un contenu nouveau et original dont les robots des moteurs de recherche sont friands. Ce sera un moyen simple d’alimenter son site régulièrement avec un nouveau contenu et d’explorer un peu plus le champ sémantique autour de sa propre offre.
Autre avantage, si votre site internet intègre des données structurées, les avis clients sont souvent repris par les moteurs de recherche dans les résultats enrichis, les fameux « rich snippets ». Votre note, ainsi présente dans les pages de résultats de recherche (SERP), viendra améliorer le taux de clic ce qui enverra un signal positif aux moteurs de recherche pour le positionnement du site.
De la même manière que pour les résultats de recherche organique, l’apparition des fameuses étoiles sur votre annonce dopera le taux de clic. L’extension « Avis sur le marchand » dans une campagne Adwords améliorerait de 17% le taux de clic.
Mais cela se mérite, pour que Google affiche cette extension les avis doivent émaner d’un tiers et il faut avoir enregistré à minima 100 avis uniques par pays concerné et une note globale de 3,5 étoiles ou plus.
Qu’ils soient offline ou online, n’hésitez pas à enrichir vos supports marketing et toute prise de parole par les avis de consommateurs. Cela peut même constituer le centre de la thématique comme dans un emailing (ex : « Découvrez nos produits les mieux notés », « Notre service client vient d’obtenir 5 étoiles » ….), dans un post sur les réseaux sociaux , comme preuve sociale sur une landing pages….les utilisations sont nombreuses, il ne faut pas s’en priver.
Bien sûr, les avis clients viendront conforter les consommateurs qui ont besoin de se rassurer au moment de sortir leur carte bleue. Ne pas oublier de les faire apparaître dans le footer ou le header de son site afin de s’assurer qu’ils apparaissent à toutes les étapes du tunnel de conversion.
Selon le site Ecoreuil, ajouter des témoignages à son site internet pourrait augmenter la conversion de 34% (et jusqu’à 50% quand ils sont placés sur des pages clés du processus d’achat).
Les avis (et plus souvent les bons) ne viendront pas d’eux-mêmes. Solliciter ses clients pour récolter leur avis est un premier pas pour une relation plus poussée et une meilleure connaissance de ses clients. Cela permettra de gérer un mécontentement qui n’aurait peut-être pas été exprimé (mais préjudiciable), mais également de détecter de potentiels promoteurs de vos services.
A travers les avis c’est toute la gestion de la relation client qui peut être alimentée et améliorée.
Pour toutes ces raisons, récolter un maximum d’avis (ils sont à 93% positifs pourquoi s’en priver) est donc devenu une étape incontournable pour tout bon responsable marketing.
Soit les sites le font par eux-mêmes, c’est le cas particulièrement sur les plateformes de mise en relations directes comme Air B&B ou Blablacar, car la recommandation est au cœur de leur dispositif. Pour les e-commerçants, les CMS comme Prestashop ou Magento permettent aussi de récolter des avis directement sur son site.
Soit ils peuvent faire appel à des prestataires de collecte d’avis : les acteurs dans ce domaine sont devenus très nombreux en quelques années et externaliser cette tâche est devenu très courant pour les entreprises (BazaarVoice leader mondial en la matière a ainsi géré en 2016 près de 2000 milliards d’avis en France !). On retrouvera ainsi des généralistes tels que TrustPilot, Avis Vérifiés, Trusted Shops et d’autres plus spécialisés comme AlloGarage ou PlusquePro.
Les grands acteurs du digital ne sont pas en reste, on peut attribuer une note et donner des avis sur la page Facebook d’une entreprise. Idem avec Google et les fiches Google My Business sur lesquelles on peut déposer facilement un avis mais aussi en activant le programme «Google Avis clients » via un compte Merchant Center.
Reste à lever le doute sur la transparence des avis…en 2017 la DGCCRF estimait que 35% des avis en ligne étaient frauduleux. Après une première étape en 2013 avec la mise en place d’une certification NF Service avis en ligne par l’AFNOR, le 1er janvier 2018, un décret d’application de la loi numérique est rentré en vigueur afin d’encadrer plus strictement ces contenus. Ainsi :
« Toute personne dont l’activité consiste à collecter, modérer ou diffuser des avis de consommateurs en ligne devra assurer une information loyale, claire et transparente sur les modalités de publication et de traitement de ces avis . »
Espérons que cette législation permette de voir se tarir le business des faux avis avec des sites tels que acheter-des-avis.com ou acheter-des-fans.com et retrouver un peu de fair-play dans cette guerre des étoiles.
Avant de se lancer dans la refonte d’un site internet, on peut se poser certaines questions: Doit-on choisir une solution open-source comme un CMS ou une solution propriétaire ? Et parmi les CMS Open-source, lequel choisir ?
Dans quelques mois, Google déploiera sa propre marketplace en France. Un moyen de monopoliser le marché et de faire face aux grands acteurs du e-commerce comme Amazon ou Cdiscount.
En phase de bêta test depuis mi-décembre, la marketplace Google verra le jour en France en milieu d’année 2019. Google Shopping va devenir Google Shopping Actions, une marketplace sous le même principe qu’Amazon.
Cet outil de vente e-commerce permettra aux clients d’effectuer leurs achats à un ou plusieurs e-marchands directement depuis la même interface sur Google Shopping Actions. L’internaute aura à remplir un seul et même panier. Le check-out sera simplifié et le moyen de paiement facilité, après avoir enregistré ses informations de paiement, le client pourra payer en 1 click lors de ses prochaines commandes.
Côté vendeurs, les e-marchands pourront paramétrer Google Shopping Actions en choisissant de désactiver ou non la diffusion de leurs produits sur la marketplace Google. Le processus de vente est géré par Google du début à la fin, la gestion de paiement, Google Payment qui fait partie de l’éco-système Google. La livraison sera effectuée par le marchand afin d’éviter toute action de la part de Google. L’avantage côté e-commerçant, la commission versée à Google se fera uniquement lorsqu’une vente sera effectuée, et non plus au CPC ou au CPM. Une commission qui serait moins élevée qu’Amazon, l’enjeu recherché étant d’attirer les e-marchands vers son nouvel outil de vente Google Shopping Actions. Ainsi, selon les types de produits, Google prendra une commission de 6 à 15%.
Amazon, est numéro 1 des plus importantes marketplaces. En 2017, 2 milliards de produits sont vendus par des e-marchands. Une majorité des recherches de produits est alors effectuée sur Amazon par les internautes, cumulant un trafic important de leurs requêtes. Google voit l’opportunité d’occuper une plus grande place de marché et bénéficier d’un trafic encore plus important.
Le lancement de la marketplace Google pourrait s’agir d’un premier pas vers l’e-commerce, même si Google ne revendique pas Google Shopping Actions comme une marketplace. Par rapport à Amazon, Google propose en supplément une nouvelle expérience d’achat en fluidifiant l’expérience e-commerce des consommateurs, le tout en facilitant leurs parcours d’achat.